Le jeudi 8 novembre, à la suite d’une sollicitation de l’association Passeurs de mots, la petite équipe de la brèche a animé une journée de travail sur la thématique « Bibliothèque et citoyen ». Le sujet était vaste et les participants passionnés. Ils et elles étaient 19, de statuts et engagements différents (bénévoles ou salariés de bibliothèques, stagiaire, service civique), venus d’une douzaine de bibliothèques du Livradois-Forez.

Accueillis à la bibliothèque de Cunlhat et nous appuyant sur les expériences des uns et des autres, nous avons questionné les pratiques, les envies et ce plus particulièrement sur 3 thématiques issues des discussions du groupe :

  • Un projet de portage de livres à domicile,
  • Le salon de coiffure bibliothèque de Bertignat (BiblioTif) ou Quand se frottent les livres de la bibliothèque et les magasines de la coiffeuse…
  • Le café à la bibliothèque, un outil pour désacraliser ce lieu ?

 

Il ne s’agissait pas , bien sûr, de trouver des réponses à tout ça, mais de repérer, décrire les situations problématiques, de mieux les comprendre à la lumière des expériences voisines pour y trouver des pistes de résolution.

Nous avons parlé des bibliothèques comme de lieux de liberté, d’échange, de convivialité, des lieux calmes, sereins, chaleureux, des lieux de passion, des lieux et des personnes (les bibliothécaires) qui s’appuient sur les besoins, les idées des habitants du territoire pour vivre, évoluer, se transformer à petits pas. Dans les bibliothèques qui ont été présentées dans cette journée, on peut trouver : des joueurs d’échecs ou de jeux vidéos, de la musique, du thé et des biscuits, une grainothèque, une coiffeuse, du tricot, des personnes qui passent pour dire bonjour ou se mettre au chaud, des jeunes, des vieux, des jeux, des magasines, des infos sur la vie du territoire et même des livres.

Mais loin de s’arrêter aux aspects matériels d’une « bibliothèque 2.0 » ou d’une « bibliothèque Tiers Lieu », le groupe et les personnes se sont questionnés sur leurs objectifs propres : mais au fait, pourquoi veut-on faire lire les gens ?…